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Pas de chance aujourd’hui, la pluie tombe, elle tombe drue, elle tombe sans discontinuer, elle tombe mal car cette journée est consacrée à la visite de Budapest.
Comme préconisé dans notre guide, celui qui porte la terre en guise de sac à dos, nous empruntons le tramway n°2. Car son trajet le long du Danube permet d’admirer les principaux monuments de la ville. Oui mais avec la buée sur les vitres qui se confond aux brumes du paysage, ce n’est pas vraiment réussi.
Par le pont des chaînes nous nous rendons rive droite du Danube. Cet ouvrage fut l’un des premiers ponts suspendus construits en Europe. Son tablier est soutenu au-dessus du fleuve par d’imposantes chaînes de métal, cela ressemble à des chaînes de bicyclettes disproportionnées. Son ouverture permit de relier les deux villes de Pest et de Buda pour former Budapest.
Le pont traversé, nous montons au château royal. Sa terrasse nous dispense une vue intéressante de la ville, mais que c’est gris. Heureusement les parterres fleuris donnent un peu de couleur.
Le bastion des pêcheurs aurait pu nous offrir une agréable petite promenade, mais sous cette pluie battante nous ne nous y sommes pas vraiment attardés.
Nous avons tout de même longuement arpenté les rives du Danube, sans se lasser d’admirer le remarquable parlement de Budapest.
Quel bonheur de retrouver le soleil à Vienne. Nous commençons la visite par le château de Schönbrunn. Nous y apprenons beaucoup de choses sur la vie des Habsbourg, notamment sur l’empereur François-Joseph et son épouse Elisabeth plus connue sous le nom de Sissi.
Les photos sont strictement interdites à l’intérieur du château, c’est bien dommage. Nous nous rattrapons dans le parc que nous parcourons jusqu’à la gloriette, en passant par la très belle fontaine de Neptune.
Outre la visite du château, avec le ticket combiné « Sissi » nous bénéficions de l’accès à plusieurs musées dont celui de la vaisselle, assez impressionnant par la multitude et la diversité des pièces présentées.
Sans oublier l'art du pliage, ou d'un petit décor pour un gâteau de mariage.
Notre billet nous ouvre aussi les portes du musée des meubles, nous le cherchons en vain. Incompatibilité de la langue ou lassitude de déambuler sur la moquette un audio guide collé à l’oreille, nous préférons parcourir la ville à pied. Les grands et beaux édifices ne manquent pas.
Et si nous terminions par une pâtisserie accompagnée d’un café viennois?
Salzbourg est la ville natale de Mozart. Il est honoré partout en Autriche, mais plus particulièrement ici. Sa maison se trouve au numéro 9 de la rue Getreidegasse.
Cette rue est également célébre pour l’originalité de ses enseignes. Même Mcdo à fait un effort.
Le système de sonnette est amusant lui aussi, il suffit de tirer la poignée, et par une série de fils de fer avec renvois en équerres, une clochette va tinter à l’étage correspondant. (Voir la maison de Mozart)
Pour se rendre de Salzbourg à Innsbruck, il faut passer par l’Allemagne, ce qui nous fait traverser avec plaisir, une partie de la Bavière et du Tyrol. Cette région mériterait un voyage à elle seule. Arrêtés pour déjeuner au bord d’un lac, nous nous amusons des acrobaties des goélands.
Innsbruck est une petite ville tranquille au bord de l’Inn.
Les façades des maisons de style baroque sont très richement décorées, elles possèdent souvent un encorbellement.
Dont le célèbre petit toit d’or. C’est l’empereur Maximilien 1er qui le fit construire à l’occasion de son mariage avec Bianca Maria Sforza. Couvert de bardeaux de cuivre dorés à l'or fin, il marquait alors le centre de l’Europe.
Lorsque je pense à Innsbruck, je pense aux sports d’hiver. D’une architecture très audacieuse, le tremplin à skis, le Bergisel, conçu par l’architecte irakienne Zada Hadid domine la ville. Tout en haut se trouve une cafétéria avec vue panoramique.
Quelques jours avant ce voyage, j’ai rencontré un ancien collègue qui était passé par là dans le courant de l’été. Il m’a recommandé d’aller me placer au départ des skieurs en me disant « Tu va voir qu’il faut quelque chose de bien accroché... » il ne m'a pas dit quoi, mais il m’a dit où « ...Dans le fond du caleçon »
En effet s'élancer de la rampe et aller se poser sur cette pente raide, avec au pieds des skis qui ressemblent à des planches de surf, doit demander une sacrée dose de témérité.
C’est ici que se termine ce voyage en Europe centrale. Nous avons joué à sauter les frontières, traversé plusieurs rivières, manié plusieurs monnaies et visité beaucoup de belles villes. Il nous reste à revenir vers les Pyrénées, enchanté par ce joli périple.
Marc Novembre 2010